watteau

Ответ от Дмитрий Мартынов[гуру]
А такой видали? ссылка
Книги есть только такие: Алпатов М. В. , Ватто, в книге «Этюды по истории западноевропейского искусства» , 2 изд. , М. , 1963;
Чегодаев А. Д. , Антуан Ватто, М. , 1963;
Немилова И. С. , Ватто и его произведения в Эрмитаже, Л. , 1964.
Ежели читаете по-аглицки али по-фрацузски: Dormandy, Thomas. "The white death: the history of tuberculosis". New York University Press, 2000. p.11.
Levey, Michael, Rococo to Revolution. Thames and Hudson, 1966.
Roland Michel, Marianne, Watteau. Flammarion, 1984.
Schneider, Pierre, The World of Watteau. Time-Life Books, 1967.
Watteau et les femmes, Philippe Sollers, Gallimard, 1992
Watteau : sa vie, son œuvre, Hélène Adhémar (précédé de L’univers de Watteau de René Huyghe), 1950.
Tout en se livrant à cette besogne insipide moyennant « trois livres par semaine et la soupe tous les jours », Watteau se lie avec un peintre d’Anvers, Jean-Jacques Spoede, élève de l’Académie royale, et avec Claude Gillot, peintre, dessinateur, graveur, décorateur, d’une verve intarissable et d’une fantaisie originale. « Gillot, ayant vu quelques dessins ou tableaux de Watteau, l’invita à venir demeurer chez lui. » L’accord entre le maître et l’élève, d’humeur également vive, ne fut pas de longue durée. Néanmoins, Watteau conserva toujours pour Gillot une grande reconnaissance, car « c’est chez lui qu’il se débrouilla complètement », dit Gersaint. C’est bien chez Gillot, en effet, qu’il prit le goût des scènes de théâtre, des fantaisies galantes, des arabesques à figurines, des mythologies et des singeries, et qu’il s’enhardit dans ses tendances naturelles à observer sans cesse les réalités environnantes et à jouir, en rêveur délicat, du spectacle de la vie mondaine ou rustique.
En 1709, il fut reçu second au prix de Rome. Trois ans plus tard, en 1712, il postula de nouveau. Cette fois-ci, son œuvre fut jugée d’une si grande qualité qu’il fut accepté comme membre de plein droit de l’Académie. Mais ce ne fut qu’en 1717, après cinq années de travaux, qu’il présenta son morceau de réception, le fameux Pèlerinage à l’île de Cythère. L’Académie créa un genre spécialement pour lui : la « fête galante ».
Si Watteau semble dans ses toiles condenser l’esprit de la Régence, il ne survécut que six ans à Louis XIV et il n’eut pas de protecteurs dans l’aristocratie, excepté le marquis de Julienne, aristocrate d’origine barcelonaise qui avait accédé à la riche fonction de fermier général quand il était venu en France avec la suite de l’Infante d’Espagne, destinée à épouser le roi. Le marquis de Julienne possédait un palais splendide (aujourd’hui le Musée des Gobelins) où Watteau et d’autres peintres avaient le gîte et la table ouverts en permanence. Il reste que la plupart de ses acheteurs furent des bourgeois, banquiers et marchands.
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